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Partitions anciennes

Concert à Paris en 1747

« D’un feu secret je me sens consumer / Sans pouvoir soulager le mal qui me possède. Je pourrais bien guérir si je cessais d’aimer / Mais j’aime mieux le mal que le remède. » (1689, Airs de M. Lambert).
Pour retrouver chez soi la musique que l’on a aimée au concert, il faut acheter ou recopier la partition, et « réduire » les airs à la mode, par des transcriptions et des arrangements.

l'image à la loupe
« D’un feu secret… »

La bibliothèque conserve environ 200 partitions anciennes, ce qui témoigne d’une pratique musicale importante à Besançon au XVIIIe siècle.

Parmi ces partitions, les « Airs de monsieur Lambert, maître de musique de la chambre du Roi », publiés en 1689, et une version manuscrite de ces mêmes Airs.

l'image à la loupe : partition impriméeDeux airs de M. Lambert à écouter en ligne

« D’un feu secret… »

Michel Lambert (1611-1696) est un musicien très connu à l’époque de Louis XIV, autant que Lully qui est son gendre.

L’image à la loupe : partition manuscrite

« Tout l’univers obéit… »

« Tout l’univers obéit à l’amour,
Belle Philis soumettez-lui votre âme.
Les autres dieux à ce dieu font la cour,
Et leur pouvoir est moindre que sa flamme.
Des jeunes cœurs c’est le suprême bien,
Aimez, aimez, tout le reste n’est rien,
Aimez, aimez, tout le reste n’est rien. 

L’image à la loupe : partition imprimée

« Tout l’univers obéit… »

Sans cet amour tant d’objets ravissants,
Ces prés fleuris, bois, jardins et fontaines,
N’ont point d’appas qui ne soient languissants,
Et leur plaisir est moins doux que ses peines.
Des jeunes cœurs c’est le suprême bien,
Aimez, aimez, tout le reste n’est rien. »

L’image à la loupe : partition manuscrite

Concert à Paris en 1747

Ces deux morceaux de musique baroque sont exécutés par les élèves du conservatoire à la médiathèque Coubertin (Montrapon), le samedi 7 décembre à 15h, avec une présentation des partitions anciennes (Une heure, un livre). En voici quelques exemples.

l'image à la loupe

Prélude, sarabande, 1699

1699. Vaudry de Saizenay, 31 ans, étudie le luth et le théorbe à Paris auprès de Robert de Visée. Il commence son manuscrit, très célèbre aujourd’hui, car l’on y trouve des morceaux non édités de la majorité des luthistes français du XVIIe siècle. Ces pièces sont classées par tonalité, et rassemblent des danses de plusieurs auteurs.

Il revient ensuite en Franche-Comté, où il est conseiller au Parlement de Besançon jusqu’en 1742 (il est seigneur de Saizenay et de Poupet, près de Salins). La bibliothèque conserve 12 partitions qui lui ont appartenu.

l'image à la loupe

Duo de piano et violon (Hubert Robert)

Au XVIIIe siècle, des concerts privés ont lieu dans les salons aristocratiques, lieux de rendez-vous à la mode. Il est de bon ton de pratiquer un instrument ou le chant.

On sait peu de choses sur la pratique musicale à Besançon à cette époque, mais l’exemple de Dijon est intéressant : une Ecole/Académie de musique est fondée en 1724 par Claude Rameau, frère aîné de Jean-Philippe Rameau. Elle succède à des concerts privés payants, mais elle ferme dès 1736, à cause de querelles entre musiciens, qui sont parfois des artistes en fin de carrière venant de Paris.  

Léopold Mozart en 1766 les juge « asini tutti » (tous des ânes), lorsque qu’il vient à Dijon avec son fils Wolfgang Amadeus Mozart ; celui-ci est âgé de dix ans.

l'image à la loupeMozart à Paris en 1763, à 7 ans (Musée Condé)

Partition vendue par un libraire de Besançon

1732. Rousseau, à trente ans, a décidé de se lancer dans la carrière musicale. A Chambéry, le niveau musical n’est pas très élevé, c’est pourquoi il se rend à Besançon afin d'y rencontrer François-Esprit Blanchard, maître de musique au chapitre de la cathédrale.

On sait que Rousseau vient chanter dans un salon, peut-être celui de Mme Lacoré, l’épouse de l’intendant ? Plusieurs hôtels particuliers de Besançon ont des décors où figurent des instruments de musique.

Mais l’expérience tourne court, et Rousseau retourne chez sa « maman », Mme de Warens : « Tout bien pesé, voyant le malheur me suivre dans toutes mes entreprises, je résolus de m'attacher uniquement à maman, de courir sa fortune et de ne plus m'inquiéter inutilement d'un avenir auquel je ne pouvais rien. »

Lire le récit de Monnot (1922, Per 6067, p. 53-68)l'image à la loupe

Blavet (1700-1768)

 


Michel Blavet, musicien bisontin, a rencontré le succès que Rousseau avait ambitionné. Il fait carrière à Paris de 1723 à 1768. Flûtiste virtuose, il laisse aussi des compositions.

 

Voir l’image (Wikimédia)

L’image à la loupeConsulter les partitions de Blavet

Recueil d’ariettes choisies, avec accompagnement de harpe

1780. La marquise de Germigney (près de Port-Lesney) possède un recueil de partitions manuscrites très joliment décorées.

« Mon bonheur est de vous aimer
mes vœux ne tendent qu’à vous plaire
Le vain plaisir d’être sévère
vaut-il celui de s’enflammer :
la voix du cœur est la plus sûre
ne suivez point d’autre leçon ;
avant d’écouter la raison
il faut consulter la nature
il faut consulter la nature. »

l'image à la loupe

Portrait d’une famille de musiciens qui ont habité Besançon

1837. Les concerts de Faurie de Vienne

Faurie de Vienne (1751-1846) est un ancien directeur des Fermes de Franche-Comté (1785-1792, après Boutin de Dieucourt), puis des Douanes jusqu’en 1823. C’est un célibataire âgé, passionné de musique.

Chaque année, il donne chez lui des concerts où il invite la ville entière, dans l’ancien couvent des Carmélites (rue Courbet). Jusqu’à 300 personnes assistent à des concerts privés ou à des « séances par abonnement » dans son jardin anglais.

En 1837, c’est un célèbre violoniste parisien, Boucher, qui vient à Besançon. L’année suivante, Charles Weiss mentionne une société de « mélophiles » qui tente de se créer, rue de la Préfecture.

Famille Boutin de Dieucourt, tableau de Largillière au Musée des Beaux-Arts

Enregistrements

Airs de cour / Michel Lambert ; Fons musicae ; Yasunori Inamura, direction. 1997
Médiathèque Pierre Bayle, cote 3.LAM 31

Manuscrit Vaudry de Saizenay : Musique française pour luth baroque / Claire Antonini. Abeille Musique Distribution, 2009.
Médiathèque Pierre Bayle, cote 362 ANT  

Visee, Robert de. Pièces de théorbe. Auvidis, 1989 Médiathèque Pierre Bayle, cote 3.VIS 11.62

Intégrale des six sonates opus 2 pour flûte / Michel Blavet ; Thierry Bellenoue, flûte ; Marie-Anne Billet, orgue. Enregistré sur l'orgue Daublaine et Callinet de Bletterans (Jura). 2000
Médiathèque Pierre Bayle, cote 3.BLA 11.71

Concertos baroques français pour flûte / Leclair, Blavet, Devienne... ; Jean-Pierre Rampal, Orchestre de chambre Jean-François Paillard. Enregistré en mai 1969 à l'église Notre-Dame du Liban, Paris. Erato, 1992
Médiathèque Pierre Bayle, cote 372 RAM


Bibliographie

[Exposition. Besançon, Bibliothèque municipale. 2000]. Boccherini : autour d'une partition retrouvée : le fonds musical du XVIIIe siècle de la Bibliothèque de Besançon. Ville de Besançon, 2000. Contient notamment : « Joseph-Barnabé Faurie de Vienne (1751-1846) » / François Lassus
BM Etude, cote BR.286.6 

[Exposition. Dijon. 1989]. Le fonds ancien de la bibliothèque musicale : 1774-1800 ; Histoire du Conservatoire : de l'Institut de 1793 à nos jours. Association d'étude pour la coordination des activités régionales musicales de Bourgogne, 1989.
BM Etude, cote BR.A.92.4 

Catalogue de la musique imprimée avant 1800 : conservée dans les bibliothèques publiques de Paris. Bibliothèque nationale, 1981.
BM Etude, cote 74 457

 



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